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Retour sur le déplacement en Nouvelle-Zélande - Auckland 🇳🇿 (1/2)




Si je me suis déplacée en Nouvelle-Zélande, c’est avant tout pour comprendre pourquoi nous n’avons AUCUN établissement français dans la capitale économique Auckland ni la capitale administrative Wellington avec 6 000 français inscrits au consulat mais 12 000 estimés par les élus, alors que ce pays est francophile avec de nombreux apprenants de la langue française (système scolaire néo-zélandais et alliances françaises) sans compter les francophones installés sur place et alors qu’il y des écoles et lycées privés aux coûts de scolarité parfois élevés.


J’ai donc rencontré plusieurs acteurs en commençant par Kevin Cluzeau, coordinateur de l'association Frenz. Cette association à but non lucratif qui fête ses 30 ans promeut et facilite la création de filières bilingues français-anglais - appelées unités - dans les écoles publiques de Nouvelle-Zélande 🇳🇿 tout en respectant le programme "kiwi" (néo-zélandais). Une des spécificités de ce dispositif est que les enseignants même français ont une accréditation d’enseignement néo-zélandaise car ils enseignent le programme local et sont rémunérés par l'école publique et sont sous l’autorité de cette dernière.


Ces unités d’enseignement spécifiques tiennent d’ailleurs à la volonté de la direction de l’école ainsi que d’un petit groupe de bénévoles français dont je salue l’engagement car c’est grâce à eux que ces filières existent ! De plus, les frais sont très modestes pour les parents car ils se limitent à une contribution annuelle à Frenz d'environ 350€ !



Il y a désormais 5 unités dont la première (créée en 1996) est l'Archipel à la Richmond Road School que je visite aujourd'hui guidée par deux élèves. Accueil par les enseignantes des 3 classes doubles/triples niveaux de primaire que compte l'unité qui scolarise au total 80 élèves : Florence Barbas Voillaume, Béatrice Fesien et Marie-Laure Houston. Rencontre ensuite avec les élèves tous réunis et qui ont interprété l'hymne de l'unité sur l'air de la chanson "Les Champs-Elysées" de Joe Dassin. Puis ils m'ont posé de nombreuses questions avec une spontanéité et une maîtrise du français impressionnantes. Clôture de la rencontre avec une chanson en maori, une des trois langues officielles du pays.


J'ai été impressionnée par le respect des élèves et leur capacité à se concentrer. Dès 5 ans, des cours d’empathie sont enseignés et je dois admettre que les enfants rencontrés ont une facilité à s’exprimer, à parler en confiance à tous les âges devant les adultes et leurs camarades. Ceci est particulièrement rare pour être souligné et surtout applaudi. Bravo 👏 aux enseignantes car le résultat de ce travail est impressionnant.

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