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Retour sur le déplacement à La Havane à #Cuba 🇨🇺 - post 1

  • Photo du rédacteur: Samantha Cazebonne
    Samantha Cazebonne
  • 16 sept.
  • 2 min de lecture

Arrivée en soirée, accueil par Vivian Daroque, nouveau consul, que j’avais eu le plaisir de rencontrer dans ses fonctions précédentes à Barcelone. À mon arrivée à la résidence, j’ai retrouvé Raphaël Trannoy, ambassadeur de France, que j’avais déjà rencontré à plusieurs reprises dans ses précédentes missions à la DFAE.


Départ le lendemain pour le Lycée français International de La Havane, établissement conventionné, qui accueille plus de 130 élèves. Si cet effectif peut sembler limité, il est néanmoins le fruit d’un engagement et d’une détermination remarquables de la proviseure, Mme Cristina Labadie, entourée et soutenue par les membres du comité de gestion et l’ensemble de l’équipe éducative.


Le contexte de ce lycée est très particulier. D’une part, la présence de Français et d’expatriés est faible à Cuba, d’autre part, l’État cubain n’autorise pas la scolarisation d’enfants cubains dans les écoles internationales. Seuls peuvent y être inscrits les enfants ayant une double nationalité et/ou une nationalité étrangère. Le vivier est donc restreint, et ceux qui peuvent se permettre de payer des frais de scolarité élevés ne sont pas si nombreux. L’équilibre reste difficile à trouver : entre frais de scolarité acceptables pour les familles, attractivité des salaires pour les personnels de droit local, et remontée de la participation pour les personnels détachés — participation qui n’est pas la plus basse au monde alors même que le contexte le justifierait. Si la communauté scolaire est consciente de ses forces et de ses fragilités, il est essentiel que les équilibres puissent être maintenus : éviter une indexation brutale des loyers (décision relevant des autorités locales), garantir des effectifs suffisants et un soutien de la France à la hauteur des enjeux. Maintenir une école française à Cuba est une priorité et, s’il est vrai que tous les pays demandent davantage de soutien, Cuba en a sans doute encore plus besoin que d’autres, compte tenu de son contexte singulier.


J’ai été accueillie par Mme la Proviseure, M. le COCAC et les représentants du comité de gestion, j’ai visité cette petite école répartie sur deux sites : le collège-lycée d’une part et le primaire-maternelle d’autre part. J’ai ensuite échangé avec les représentants du comité, qui, malgré les responsabilités lourdes et les conditions difficiles, s’engagent pleinement pour que cette école vive. En raison de contraintes administratives propres, le comité n’est malheureusement pas éligible au dispositif STAFE, bien qu’une aide lui serait précieuse, voire indispensable. Espérons que l’arrivée d’un nouvel ambassadeur et un travail conjoint avec la DFAE permettront de trouver une solution à ces blocages administratifs qui méritent d’être sérieusement questionnés. Les membres du comité doivent sans cesse rechercher les meilleures conditions possibles pour maintenir la qualité de l’enseignement, l’entretien des bâtiments, et gérer des finances compliquées par l’inflation et la gestion des monnaies locales.


Suite du post et de la visite demain...

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