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Commission Affaires étrangères

Ce matin, la commission a auditionné M. Laurent Bili, directeur général de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international, sur la préparation du sommet du G7 2019.

Retrouvez ma question à ce sujet :

Je salue la grande cohérence entre la thématique de ce G7, à savoir la lutte contre les inégalités, inégalités de destin et inégalités environnementales, et la volonté d’avoir ouvert le G7 à d’autres partenaires que les sept puissances économiques ainsi qu’à des acteurs clés de la société civile, à travers les groupes d’engagement et le Conseil consultatif pour l’égalité entre les hommes et les femmes. En effet, les décisions prises sans les gouvernements et les sociétés civiles qui les vivront au quotidien ont montré leurs limites en partant du présupposé paradoxal que les inégalités pouvaient être combattues grâce à des approches décidées dans un cadre profondément inégalitaire, où les compétences, savoirs et réflexions de certains pays seraient niées. Pouvez-vous nous indiquer quels critères ont conduit au choix des nouveaux partenaires et des groupes d’engagement ? Par ailleurs, nous savons que le dernier G7 s’est achevé sur un échec en raison du refus de Donald Trump de signer la déclaration finale, dans un contexte de tension avec les autres partenaires présents. Durant les différentes rencontres interministérielles qui ont ponctué ces derniers mois,l’attitude américaine vous a-t-elle semblé plus propice à aboutir à des décisions communes ?

Réponse de M. Laurent Bili

Concernant votre question sur les choix des pays :

Pour les pays africains, le choix s’est fait dans une logique institutionnelle, à savoir la représentation de l’Union Africaine, du G5 Sahel ainsi que du NEPAD. L’Inde a été un choix plutôt naturel étant donné que le Chine se positionnait plutôt sur le G20. L’Australie finalement permet d’englober un dimension Indo-pacifique. Les groupes d’engagements quant à eux sont institutionnalisés. Ils sont auto organisés au sein de leurs pays respectifs et nous les incluons tels quels.

Enfin, concernant votre question sur la relation avec les États-Unis, l’attitude américaine n’est ni meilleure ni pire. Je dirais que le corpus idéologique de chacun est un peu plus défini et que par conséquent chacun sait faire une meilleure gestion des différences.

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