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Mes questions et remarques pour le Conseil d’administration de l’AEFE du 12 mars


1/ Des titulaires non résidents ou des personnels en disponibilité dans le réseau EFE sont plus que jamais en situation d'injustice notoire en raison de leur statut et de leur impossibilité d'avancement dans leur carrière de fonctionnaire* ou celle de cotiser au régime de retraite français (ceci étant fort préjudiciable dans certains pays). C'est à leur demande et en leur nom que je souhaite savoir pourquoi aucune négociation autour d'un nouveau statut n'est ouverte pour eux alors que résidant en Europe ou en Afrique du Nord ils savent qu'ils subiront le contrecoup d'un nécessaire redéploiement des postes de résidents puisque le déséquilibre  entre l'Europe, l'Afrique du Nord et le reste des zones,qui ne joue pas en leur faveur, impose à l'AEFE de s'atteler à cette tâche longtemps repoussée ou empêchée. Le redéploiement était depuis longtemps une nécessité absolue au regard du déséquilibre de l'aide apportée aux établissements scolaires, cela est connu depuis bien des années : la situation de ces personnels doit-elle bénéficier d'une nouvelle négociation statutaire ou sont-ils condamnés à leur sort ou à se tourner vers le statut direct des établissements partenaires ?


*la loi Avenir Professionnel pour les personnels en mobilité et permettant l'ancienneté ne s'appliquera qu'à partir de 2019 et pour 5 ans.


2/ Destinataire il y a peu d'un courrier du directeur de l'AEFE au sujet de propositions faites pour faire évoluer l'accompagnement du dispositif FLAM, j’aimerais saluer publiquement les avancées et la prise en compte des recommandations faites à la DGM et à l'AEFE et la tenue prochaine d'un congrès qui amènera les FLAM à faire des nouvelles propositions sur les critères d'attribution de leurs subventions, sur la formation et la prise en charge de certaines familles. Tous ces sujets seront prochainement en réflexion et nous permettrons évidemment la visioconférence à tous ceux qui ne pourront se déplacer.


3/ La dernière question concerne l'inclusion scolaire : est-ce qu'après avoir eu l'excellente idée de donner la parole lors du colloque inclusion de l'AEFE et de la MLF à l’Inspection générale de l'Éducation, du sport et de la recherche (IGESR) du ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse, en raison de son expertise et de son expérience sur le sujet, il est déjà prévu qu'elle puisse être associée à l’élaboration des critères d’homologation votée durant la loi sur l'école de la confiance ? Étant à l'origine de l'amendement faisant prendre en compte l'inclusion scolaire dans les critères d'homologation, je rappelle que l'esprit de cet amendement autant que celui de la loi était de rapprocher à tout point de vue la nécessaire expertise du MENJ de celle qui commence à se déployer au sein de l'EFE.


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