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Intervention en commission des Affaires étrangères : Accord de Paris sur les changements climatiques



Ce mercredi 9 décembre, en commission des Affaires étrangères, nous avons débattu au sujet de l'Accord de Paris sur les changements climatiques, cinq ans après. Nous avons accueilli, autour d'une table ronde sur ce sujet, trois grands acteurs de l'environnement :

- Stéphane Crouzat, ambassadeur de France en charge des négociations sur le changement climatique,

- Yannick Glemarec, directeur exécutif du fond vert pour le climat,

- Ovais Sarmad, secrétaire exécutif adjoint de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.


J'ai souhaité intervenir afin de mettre l'accent sur la question de la protection des espèces menacées dans le débat mondial. Voici mon intervention :


"C'est en tant que parlementaire engagée sur la question du bien-être animale et de la sauvegarde des espèces en charge de la mission d’information sur la protection des espèces sauvages menacées au sein de cette commission des Affaires étrangères, avec ma collègue Michèle Tabarot, que je m’inquiète du manque de considération de cette cause dans les débats nationaux et internationaux et j’ai la conviction que nous devons élargir le cercle de nos solidarités à l’ensemble du monde vivant.


Nous prenons tous conscience maintenant du fait que, pour que la concertation mondiale sur les enjeux climatiques puisse avoir un sens complet, il faut réaliser un travail collectif avec tous les acteurs de la protection de l’environnement mais aussi des animaux.


Nous le voyons avec les 128 recommandations de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui a annoncé en septembre dernier les axes à suivre pour travailler à la protection de la biodiversité dans le monde.


Je ne vous en citerai que quelques-unes pour ne pas monopoliser la parole : lutter contre la déforestation importée ; mettre fin à la pollution plastique dans les milieux marins d’ici à 2030 ; agir pour renforcer la souveraineté et la sécurité alimentaire des peuples autochtones et des communautés de paysans ; reconnaître le rôle des enfants et de la jeunesse dans la protection de la nature ou encore accroître le financement dédié à la biodiversité dans les pays en développement.


Toujours en ce sens, le rapport Planète vivante 2020 de WWF, publié le 10 septembre dernier, nous montre aussi le constat alarmant sur l’état de notre Planète puisqu’il démontre que les activités humaines sont les principales responsables du déclin de 68% des populations de vertébrés en moins d’un demi-siècle


À ce titre, je souhaiterais vous entendre sur les recommandations que vous pourriez nous apporter et sur des pistes de réflexions afin de s’assurer de l’engagement des Parties de l’Accord de Paris pour respecter la protection animale et la sauvegarde des espèces."


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